Une mère souhaite poursuivre l’allaitement de son enfant de 8 mois pendant son séjour dans un foyer en milieu institutionnel. Si la mère s’appuie sur des recommandations médicales, l’équipe encadrante se pose des questions essentielles: la présence régulière de la mère pourrait-elle compliquer l’intégration? Faut-il craindre de l’agitation dans le groupe? Quels droits de l’enfant sont ici prépondérants et quels arguments plaident en faveur et en défaveur de l’allaitement dans le foyer?
Une jeune de 16 ans atteinte du syndrome de Down souhaite dormir auprès de son petit-ami dans le foyer, mais sa personne référente hésite. Si le souhait de proximité et de liberté de choix doit être respecté, la personne référente s’inquiète d’une possible requête insistante ou du possible franchissement de limites sexuelles. Comment trouver l’équilibre entre autonomie et protection? Et qui décide au juste si les jeunes du foyer ont le droit d’avoir des relations intimes?
Un petit garçon de 8 ans se réjouit de porter un t-shirt «cool» ayant appartenu à son grand frère à l’école, mais l’équipe encadrante le lui interdit. Leur crainte? Qu’il se fasse remarquer et qu’il soit stigmatisé comme l’enfant du foyer. Où prend fin l’assistance et où débute la restriction de l’expression personnelle? Et quand un séjour en foyer cause-t-il de la discrimination?
Un jeune de 15 ans présentant des troubles cognitifs légers rêve de suivre une formation d’assistant socio-éducatif orientation enfants. Cependant, son encadrant·e doute qu’il puisse satisfaire aux exigences du marché ordinaire du travail et lui propose d’autres solutions sur le marché complémentaire du travail. Dans quelle mesure l’équipe encadrante doit-elle encourager les jeunes à poursuivre leurs objectifs et les soutenir même quand des obstacles sont prévisibles?
Une jeune de 15 ans avec des troubles cognitifs sévères est exclue de discussions importantes sur sa propre vie au motif qu’elle ne peut pas en suivre le contenu. Quel degré de participation est approprié dans une telle situation? Et comment concevoir une «table ronde» qui laisserait aussi les jeunes non verbaux s’exprimer?
Un petit garçon de 8 ans se plonge avec passion dans les constructions Lego à l'école à journée continue et a des difficultés à interrompre ses projets le soir. La frustration monte chez la mère et l’équipe encadrante, car l’enfant ne veut pas rentrer à la maison dans les temps et s’inquiète pour ses ouvrages. Comment tenir compte de son besoin de jeu créatif sans perturber l’organisation de l’école à journée continue?
Un enfant de 11 ans présentant des troubles cognitifs veut se rendre seul à l’école comme les autres élèves, mais il doit traverser une route principale dangereuse. Un·e professionnel·le l’accompagnait jusqu’à présent pour le protéger des accidents de la route. Comment tenir compte de son souhait de plus d’autonomie sans compromettre sa sécurité? Comment pondérer les préoccupations de sécurité et l’encouragement de l’autonomie?
Dans une crèche avec un pourcentage élevé de personnes étrangères, on constate avec inquiétude que les enfants communiquent de plus en plus dans leur langue maternelle respective et ne parlent que peu allemand. D'un commun accord avec les parents on décide d’un règlement interdisant de parler dans la langue maternelle. Une telle interdiction est-elle compatible avec les droits et l’identité des enfants?
Une jeune de 16 ans veut continuer à vivre dans le foyer Mond. Inquiète pour sa mère souffrant de toxicomanie, la jeune s’enfuit du foyer la nuit sans autorisation, ce qui a déjà fait l’objet de mesures policières. L’institution prend sa mission de protection au sérieux, mais se pose des questions: comment répondre aux besoins de la jeune sans compromettre sa sécurité? Et quelle responsabilité assument les différentes parties impliquées dans ce climat de tension complexe?
Dans une crèche avec un pourcentage élevé de personnes étrangères, on constate avec inquiétude que les enfants communiquent de plus en plus dans leur langue maternelle respective et ne parlent que peu allemand. D'un commun accord avec les parents on décide d’un règlement interdisant de parler dans la langue maternelle. Une telle interdiction est-elle compatible avec les droits et l’identité des enfants?
Après un séjour en clinique, un jeune de 17 ans doit intégrer un foyer ouvert, mais l’équipe encadrante exprime son inquiétude. Ce jeune s’est déjà montré dominant et agressif par le passé. L’équipe encadrante redoute une mise en danger des personnes réservées qui vivent dans le foyer. Dans le même temps, le jeune n’a pas eu un tel comportement au cours des derniers mois. Est-ce justifié de refuser de l’accueillir? Comment concilier les intérêts de protection du groupe et les opportunités individuelles?
Un petit garçon de 6 ans qui vit dans un foyer pour enfants ne veut plus se rendre chez sa mère: depuis la naissance de sa demi-sœur, il se sent négligé et désapprouve le nouveau partenaire de sa mère. Toutefois, le droit de visite demeure. Quel est ici l’intérêt de l’enfant? Comment donner la priorité aux besoins de l’enfant sans rompre prématurément les liens familiaux?
Une école à journée continue urbaine prévoit la visite d’une exposition LGBTQIA+ dans le cadre d’une sortie culturelle. Un élève demande à ne pas participer, car ses parents le lui ont interdit. Il montre toutefois de l’intérêt pour le thème dans une discussion avec un encadrant. Comment l’école à journée continue peut-elle respecter le droit du garçon à l’éducation et à la formation d’opinion sans ignorer les valeurs familiales? Cet exemple pratique invite à la réflexion sur la gestion de la diversité dans la société et de la liberté de décision individuelle. Les questions de réflexion orientent vers une solution équilibrée.
Un petit garçon de 7 ans qui a fui un territoire en guerre fréquente l’école à journée continue, mais reste à l’écart faute de soutien suffisant. La barrière de la langue, le manque de ressources et la surcharge du personnel compliquent son intégration sociale et son développement scolaire. Alors qu’il s’isole de plus en plus, se pose la question suivante: quels droits a l’enfant à un encouragement individuel, et comment l’école à journée continue peut-elle renforcer sa participation quotidienne malgré des moyens restreints?
Lors d’un programme de vacances, une jeune de 16 ans se découvre une passion pour le golf, mais le foyer refuse sa participation régulière dans un premier temps, pour des raisons financières et logistiques. La jeune démontre être capable de surmonter ces obstacles seule au moyen d’un plan créatif. Cependant, est-ce juste de faire une exception pour elle tout en refusant cette possibilité aux autres jeunes? Comment organiser les loisirs de manière conforme aux droits des enfants en milieu institutionnel?
Une petite fille de 1 an montre clairement qu’elle préfèrerait rester dans la salle du groupe et jouer avec les blocs de construction plutôt que de participer à la sortie de groupe prévue dans le parc à proximité. La direction du groupe doit prendre au sérieux le souhait de l’enfant sans compromettre la sortie. Peut-elle y parvenir?
Une petite fille de 8 ans refuse de participer aux activités aquatiques organisées par l’école à journée continue en raison de bleus sur son corps qui la rendent mal à l’aise. Elle demande aux encadrant·es de ne pas informer ses parents. Comment l’équipe encadrante doit-elle gérer cette situation? Est-ce justifié de respecter le souhait de l’enfant? Ou y a-t-il au contraire une obligation d’agir?
Un petit garçon de 6 ans aime passer le week-end chez ses parents ; au détour d’une conversation, il rapporte cependant d’éventuels signes de négligence. L’équipe encadrante fait face à un choix difficile: doit-elle prendre des mesures sans attendre, au risque de compromettre le lien familial avec un signalement précipité? Comment concilier protection et lien? Quelle est la responsabilité du personnel qualifié en cas de vague soupçon de mise en danger du bien-être de l’enfant?
Dans une école à journée continue rurale, un élève de 5e année souffre de la situation d’accompagnement sur le nouveau site, car il est exclu par son grand frère et ses amis lui manquent. Les parents refusent un changement de site, craignant des difficultés logistiques. Comment mieux prendre en compte le bien-être du petit garçon sans négliger les intérêts des parents?
Une jeune de 15 ans en situation de handicap physique souhaite se changer dans le vestiaire ordinaire pour femmes de la piscine couverte. Jusqu’à présent, elle est accompagnée dans le vestiaire réservé aux personnes en situation de handicap. L’équipe encadrante a des doutes: le vestiaire dédié est-il une mesure de protection nécessaire ou une forme de discrimination?
Une petite fille de 2 ans est sous-stimulée en crèche. Un passage dans le groupe supérieur serait pertinent sur le plan pédagogique, mais le groupe est déjà complet. En raison des exigences légales et des ressources limitées, le nombre de places dans le groupe ne peut pas être augmenté. Comment l’intérêt de l’enfant peut-il être placé au premier plan malgré les conditions cadres organisationnelles et économiques?
La joie que procure l’expérimentation de l’eau se heurte aux exigences d’une journée bien réglée: dans la crèche Regenbogen, les longs jeux des enfants dans les sanitaires entraînent des retards dans le programme. Comment encourager le besoin de jeu libre des enfants sans compromettre l’organisation de la journée? Cet exemple soulève des questions importantes sur l’équilibre entre jeu libre et structure. Les questions de réflexion encouragent la recherche de solutions adaptées aux enfants et de règles simples pour la gestion de l’eau.
Un·e enfant de 3 ans souhaite poursuivre la construction de sa tour, mais le ou la professionnel·le prend conscience de l’urgence du change. Qu’est-ce qui est prépondérant? Le souhait de jouer sans interruption ou la responsabilité vis-à-vis de la santé physique de l’enfant?
Une enfant de 13 ans se réjouit d’une sortie à la piscine organisée par l’école à journée continue Lumière. Toutefois, ses parents lui interdisent d’y participer pour des raisons religieuses et culturelles. L’enfant se sent restreinte et veut prendre ses propres décisions. Comment l’école à journée continue peut-elle répondre aux besoins de cette enfant sans ignorer les valeurs de la famille?
Une petite fille de 4 ans vit dans un foyer après une expérience de négligence et s’y développe avec stabilité. Après les visites accompagnées avec sa mère en revanche, elle s’isole de façon flagrante. Le personnel qualifié exprime de premières craintes, avec en fond une question difficile: comment organiser le contact avec la mère de sorte à garantir la stabilité émotionnelle de l’enfant ainsi que le droit aux liens familiaux?
Chaque week-end, un petit garçon de 4 ans revient dans l’établissement silencieux et en retrait. Il finit par raconter que les disputes bruyantes de ses parents lui font peur. Mais lorsque l’encadrant·e aborde le sujet avec les parents, le couple minimise la situation. Le petit garçon veut continuer à aller chez ses parents. Comment assurer sa protection sans rompre le lien important avec ses parents?
Un petit garçon de 5 ans recherche régulièrement de la proximité avec le personnel et s’assied sur les genoux d’une encadrante alors qu’elle lui lit une histoire. L’encadrante ne sait pas si cela est autorisé. Comment doit-elle gérer la situation? Comment répondre au besoin de proximité d’une autre manière?
Des parents exhortent leur fille de 12 ans à faire ses devoirs lorsqu’elle est à l’école à journée continue Rütishausen. Celle-ci préfèrerait passer son temps libre avec ses amies. L’équipe encadrante est face à un dilemme: doit-elle respecter le souhait des parents ou le besoin de temps libre de l’enfant?
Dans une petite école à journée continue, trois enfants en âge de fréquenter l’école enfantine se retrouvent dans un groupe plus âgé, car le taux d’encadrement ne permet pas d'autre solution. Dans cette configuration, les jeunes enfants éprouvent du stress et se noient dans la masse. Comment faire passer les besoins individuels des enfants plus jeunes au premier plan malgré des contraintes organisationnelles?
Les conflits s’enveniment le week-end dans un foyer pour jeunes garçons: les offres de loisirs ne correspondent pas à leurs besoins. La solution: un projet pilote avec des conditions cadres claires dans lequel les jeunes décident eux-mêmes de leurs activités. Les conflits diminuent, mais se pose la question suivante: comment concilier codécision concrète et objectifs pédagogiques? Et quand le personnel qualifié doit-il intervenir?